Abstract
Au cours des prochaines décennies, le Kenya devrait connaître une forte augmentation de la demande d'électricité tirée par la croissance économique et l'électrification plus large de différents secteurs. Dans le même temps, le Kenya reste déterminé à maintenir sa part élevée de production d'énergie renouvelable. Cette étude propose un nouveau cadre pour lier de manière souple OSeMOSYS, un modèle d'expansion de capacité (CEM), et FlexTool, un modèle de coût de production (PCM), afin de remédier aux limites des CEM dans la représentation des sources d'énergie renouvelables variables. Les résultats montrent l'efficacité de la méthodologie pour identifier les problèmes de réseau critiques qui auraient été manqués par le seul modèle d'expansion de la capacité, en particulier dans le cas d'une pénétration plus élevée des sources non répartissables. Ils confirment également que, sur la base d'approches de planification robustes, le Kenya est bien placé pour maintenir son système de production à très faible émission de carbone selon différentes projections de croissance de la demande, en tirant parti de la production ferme à partir de la géothermie et du potentiel éolien élevé.